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La technologie a révolutionné nos vies de manière incontestable, offrant des avantages inestimables dans de nombreux domaines. Cependant, avec cette omniprésence croissante de la technologie dans notre quotidien, émerge une question cruciale : quels sont les impacts négatifs de cette révolution numérique sur notre santé ? Découvrez donc ici les conséquences potentiellement néfastes de cette immersion technologique sur le bien-être physique, mental et social.
Engendrer les problèmes musculo–squelettiques et la fatigue oculaire numérique
L’utilisation prolongée d’appareils électroniques, avec le corps penché et les yeux fixés sur l’écran, peut engendrer des problèmes musculo-squelettiques tels que des douleurs au cou, au dos, aux coudes, aux poignets et aux mains. Cette posture peu ergonomique est souvent associée à l’utilisation de smartphones et d’ordinateurs portables, ce qui peut causer des douleurs diverses. Vous pourrez également découvrir les effets négatifs de la technologie sur les jeunes en consultant ce site.
Outre les maux de dos dus à une mauvaise position devant l’ordinateur, l’utilisation fréquente de smartphones a conduit à l’apparition de nouveaux problèmes comme le « selfie elbow » (douleur au coude due aux selfies) et le « texting thumb » (douleur au pouce due à l’écriture de textos). Par ailleurs, une exposition prolongée aux écrans peut avoir des conséquences néfastes sur la santé oculaire.
En effet, la fatigue oculaire numérique, parfois appelée syndrome de vision informatique (SVI), est de plus en plus répandue, touchant plus de 60% des Américains selon certaines études. Les symptômes de la fatigue oculaire numérique incluent la sécheresse oculaire, la rougeur autour des yeux, les maux de tête, la vision trouble, ainsi que les douleurs au cou et aux épaules.
Provoquer l’insomnie
L’utilisation d’appareils électroniques avant le coucher peut perturber le sommeil en raison de la lumière bleue émise par les écrans, qui affecte l’horloge interne et rend plus difficile l’endormissement. Les activités sur ces appareils, souvent stimulantes, peuvent rendre les individus moins enclins à se coucher à l’heure prévue, les absorbant dans leurs actions au-delà du moment de dormir.
Il est crucial de distinguer entre les technologies passives et interactives, les premières nécessitant peu ou pas d’intervention de l’utilisateur, comme écouter de la musique, lire un ebook ou regarder la télévision. Les activités interactives, telles que jouer à des jeux vidéo ou naviguer sur les réseaux sociaux, sont plus susceptibles de perturber le sommeil en raison de leur nature engageante et stimulante.
Entraîner un manque d’activité physique
L’abus d’appareils électroniques tels que les smartphones, les ordinateurs portables et les tablettes peut entraîner une diminution de l’activité physique. Selon une étude, 38 % des parents expriment leur préoccupation quant au manque d’exercice de leurs enfants, attribuant cette situation à une exposition excessive aux écrans. Cette sédentarité accrue est associée à un risque accru de divers problèmes de santé, dont l’obésité, les maladies cardiaques, le cancer et le diabète.
La pandémie mondiale de Covid-19 a exacerbé ce phénomène en annulant des événements sportifs et en incitant les individus à rester chez eux, dépendant ainsi davantage des technologies numériques. Cependant, même avant la pandémie, l’inactivité physique était déjà un problème majeur, étant associée à près de 5,3 millions de décès chaque année.
Causer des problèmes psychologiques
Passer trop de temps devant les écrans peut avoir un impact négatif sur le bien-être mental et émotionnel. Par exemple, une personne peut ressentir de l’anxiété si elle n’obtient pas une réponse rapide à son message ou si elle se compare constamment aux autres sur les réseaux sociaux pour évaluer la popularité de ses publications.
Les réseaux sociaux peuvent également contribuer à une baisse de l’estime de soi, tant chez les enfants que chez les adultes, en favorisant les comparaisons constantes avec les autres. Cette pression sociale peut entraîner des niveaux élevés d’anxiété. De plus, le phénomène du « doom scrolling » est de plus en plus répandu, avec un Américain sur cinq consultant désormais les actualités sur les réseaux sociaux, une proportion beaucoup plus élevée que les lecteurs de journaux papier.
Les individus qui consultent leurs réseaux sociaux plusieurs fois par jour sont confrontés à un flux continu d’informations, souvent dominé par des nouvelles négatives telles que des catastrophes naturelles, des attaques terroristes, des conflits politiques, ou des crimes sensationnels. Le « doom scrolling » désigne cette habitude de consommer de manière excessive des actualités anxiogènes sur les réseaux sociaux, ce qui peut avoir des répercussions néfastes sur la santé mentale.